Y a-t-il une saison plus adéquate qu’une autre pour adopter un chiot ?
Le plus souvent, les périodes de chaleur pour les chiennes se produisent durant l’automne et l’hiver. Sachant que la période de gestation est de deux mois chez la femelle, les chiots naissent ainsi durant l’hiver ou au printemps. Par la suite, il faudra attendre un minimum de 8 semaines pour adopter votre chiot, correspondant à la période de sevrage. Par conséquent, beaucoup de chiots sont proposés au début de l’été à l’adoption, juste avant les vacances. Mais ça n’est pas forcément une période idéale ! En réalité, il n’y a pas de période parfaite, mais certaines sont davantage recommandées que d’autres.
Adopter un chiot durant la saison des vacances : pourquoi cela peut-il poser problème ?
Certes, la période des vacances est idéale pour votre chiot. Vous êtes très présents pour lui, il a énormément d’attention et, si l’adoption se produit durant l’été, il peut régulièrement jouer dehors. Toutefois, la question de l’après vient à se poser. Lorsque vous reprendrez le travail, votre chiot risque d’être extrêmement perturbé par cette transition brutale. Il passe d’une présence quotidienne durant plusieurs heures, à de longs moments en solitaire. Votre petit compagnon risque de ne pas comprendre ce qui lui arrive et causer quelques dégâts par frustration. Il aura alors tendance à paniquer et exprimer son stress par de petites bêtises (par exemple faire ses besoins à l’intérieur de la maison ou mâchouiller le canapé).
Privilégiez une période moins chargée pour adopter votre chiot
Un conseil : plutôt que d’offrir à votre chiot une longue période fusionnelle, suivie de journées de travail intenses où vous ne serez pas souvent à la maison, trouvez un juste milieu. Adoptez votre chien durant une période où vous aurez moins de charge de travail et, si vous le pouvez, posez quelques jours de congés. Cela vous permettra d’habituer votre chiot progressivement à votre absence. Dans cette optique, commencez par rester avec lui toute la journée et éloignez-vous progressivement : absentez-vous une heure, puis deux, et ainsi de suite afin de l’habituer à une journée complète.